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Le plébéien vert et rouge

  • Je préfère espérer

    Réponse à la tribune de Xabi Larralde dans Enbata.

    Si j'ai bien compris ton argumentaire, Xabi, tant qu'Henri Etcheto sera le leader de la "gauche de gouvernement" à Baiona, la capitale du Pays basque nord ne pourrait être gouverné que par la droite. Tu ne le dis pas ainsi, bien entendu, tu es plus subtil, afin qu'on ne t'accuse pas de rouler pour JR Etchegaray. Jean René est abertzale-compatible, lui qui a autorisé la construction du Lycée de Seaska, qui participe activement à Bake Bidea et qui est le premier "lehendakari" de la CAPB, première institution reconnaissant un territoire spécifique à Iparralde.  Tu ne m’en voudras pas d’être moins subtil que toi mais tout le monde aura compris qu’en effet tu redoutes la victoire de la gauche, une gauche qui choisirait Henri Etcheto le jacobin indécrottable pour Maire. Tu n’as aucune confiance en lui. Les raisons de ta défiance sont claires. Mais, en tant que militant abertzale de gauche, Jean René Etchegaray t’inspire-t-il une totale confiance ? Ça c’est moins clair, tu ne le précises pas. Si on est un tantinet de mauvaise foi, on pourrait le supputer. Mais moi je ne le crois pas. Si tu es incontestablement, tout comme moi, un abertzale indécrottable (autrefois on aurait dit « enbata zikina »), tu es AUSSI de gauche et, à ce titre, tu ne peux que souhaiter une gouvernance de gauche, abertzale compatible, bien sûr, à la Ville comme à l’Agglo. Et c’est là que je ne te comprends plus du tout. Il est évident qu’on ne peut pas compter sur un Etchegaray, bien qu’abertzale-compatible, pour mener une politique de gauche, ce que nous voulons toi comme moi. S’il est réélu, grâce au renfort d’une partie de l’électorat abertzale, il le sera avant tout par une majorité de droite qu’il devra servir. Et il le sera surtout, comme en 2014, parce que la gauche, pourtant majoritaire, restera divisée (ce que tu appelles de tes vœux) par une fracture historique entre jacobins indécrottables et abertzale-compatibles. Tiens, à propos de 2014, te souviens-tu qu’il s’en était fallu de 26 voix ? Jouons à nous faire peur. Projetons-nous dans un passé imaginaire où Henri Etcheto serait devenu Maire en 2014, malgré le maintien de Jean Claude Iriart allié avec Serge Nogués, où en serions-nous aujourd’hui ? Je préfère ne pas te dresser le tableau. Serions-nous alliés de la droite, dans l’opposition ? Ça serait pire que tout.

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  • Pourquoi tant de haine, Ellande ?

    Je me souviens des propos de Mixel Berhocoirigoin, en avril 2018, à propos de la polémique soulevée par l’installation (provisoire ?) de la « hache retournée » sur l’esplanade Roland Barthe, à Baiona. Tu dois aussi t’en souvenir. « Il s'agit d'une œuvre de transition. D'une situation d'hier où il y a eu trop de souffrance, vers une situation nouvelle sans haine que l'on veut créer. Cet arbre symbolise ça. » disait-il. Oui, la sculpture de Koldobika Jauregi était censée représenter une hache retournée qui, plantée dans la terre basque, aurait donné naissance à un « arbre de vérité », un arbre de la réconciliation dont l’origine était le retournement du symbole de la hache, c’est-à-dire le dépôt des armes et l’autodissolution d’ETA. Si je t’ai bien compris, tu reproches à Alain Duzert d’avoir dénoncé, en conseil municipal, cette installation qu’il interprétait, lui qui nie l’existence d’un conflit historique entre le peuple basque et les États espagnol et français, lui qui semble haïr les abertzale au moins autant que tu le hais, lui, Alain Duzert, secrétaire général du PCF local a compris le symbolisme de cette statue comme une provocation à l’encontre des victimes d’ETA, comme une apologie du « terrorisme » (je résume sa pensée). Tu le sais aussi bien que moi, Alain n’est pas uniquement un hurluberlu anti-basque notoire. Il était loin d’être le seul à exprimer cet avis à l’extérieur du conseil municipal de Baiona. Les réactions, au Sud mais aussi ici, en Iparralde, et en France, ont été si virulentes que Jean René Etchegaray a dû se résoudre à désinstaller l’œuvre de toute urgence en bredouillant une justification qui n’aura convaincu personne (sauf toi peut-être ?).

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  • "Infodémie"

    A qui faire confiance ? Quelle information peut-on considérer comme fiable ? Même si elle ressurgit de façon exacerbée en cette période de crise sanitaire mondiale, la question n’est pas nouvelle. En fait, elle est aussi vieille que l’humanité. Fabriquer et contrôler l’information des gouvernés a toujours été une préoccupation majeure pour les gouvernants et leurs gouvernements, quels qu’ils soient, « démocratiques » ou « autocratiques », plus ou moins libéraux, plus ou moins autoritaires...  Ce contrôle, jugé comme vital, comprend bien entendu la nécessité de discréditer les expressions « non-conformes » pour disqualifier les oppositions ou même parfois les simples critiques, le doute... Aux yeux et aux oreilles des « bien-pensants » de la communication, pour être crédible, une information ne peut trouver sa source ou sa validation qu’au sein du cercle fermé des médias mainstream dont les porte-plumes ou les porte-voix se cooptent de génération en génération. Tout autre média ne pourrait donc que véhiculer de la propagande ou pire, des « fake-news », de la désinformation, des mensonges, de l’intoxication à destination des gogos que nous sommes toutes et tous, tout du moins potentiellement.

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    Lien permanent Catégories : Santé